Quelle émotion !

Publié le 1 décembre 2018

On vous avait prévenu, si vous n'étiez pas là, vous avez manqué "la soirée de l'année". Devant une salle Léo Ferré archi-comble Isabelle Aubret, la grande dame de la chanson française, nous a tout simplement éblouis. Tout simplement, parce qu'elle est tout en simplicité sur scène ou dans la vie, mais quel énorme talent ! En deux parties d'une heure, elle nous emmène dans un tourbillon de chansons toutes plus belles les unes que les autres, les siennes bien sûr, mais aussi celles de ces très grands poètes qu'elle a connus et aimés comme des grands frères. Alors, elle convoque Aragon, Jean Ferrat ou Jacques Brel. En robe blanche en première partie, elle nous illumine, en robe noire en deuxième partie, elle nous bouleverse. On en a vu plus d'un pleurer dans la salle. On a envie de la rejoindre dans le voyage qui s'offre à nous, de chanter avec elle, mais on se retient pour mieux l'écouter. Son pianiste est virtuose, sa voix, sa belle voix si jeune et si fraîche est un instrument de musique qu'elle maitrise à la perfection, elle est précise, juste, ciselée, elle vibre. Le souffle, la respiration y trouvent leur place pour sans cesse la teinter d'émotion.

Et chaque fois, au premières notes des chansons "cultes", que le public reconnaît immédiatement, Isabelle Aubret nous fait chavirer. Elle peut se permettre d'interpréter de grands titres qui paraîtraient si ternes dans la bouche d'autres, mais elle, elle peut, car elle les porte, merveilleusement, elle les vit, comme si Aragon, Ferrat ou Brel les lui avaient confiés pour qu'elle nous les apporte en offrande encore aujourd'hui.

Alors Isabelle Aubret chante "Nuit et brouillard", "C'est beau la vie", "La source", "La Fanette", "Que la montagne est belle", "Le plat pays", "Potemkine", "Dans le port d'Amsterdam" et 30 chansons plus tard... on ne voit pas le temps passer !

Merci madame Isabelle Aubret, hier soir vous êtes venue à Tomblaine avec Gérard Mays, tout aussi abordable que vous, producteur, éditeur de Jacques Brel, Jean Ferrat, Juliette Gréco (!)

 

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Bourse aux vêtements de ski

Publié le 29 novembre 2018

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Un beau moment

Publié le 28 novembre 2018

Cette salle de boxe a une belle histoire, elle porte le nom de René Cordier, l'entraîneur mythique qui a formé tant de grands champions. René Cordier qui tout jeune travaillait là dans l'usine Bouyer où l'on fabriquait des motoculteurs, il y a passé son CAP.
50 ans plus tard, il entraînait dans cette salle des jeunes boxeurs tomblainois. Un soir, on lui a fait la surprise d'inviter tous les champions qu'il avait formés pour une belle fête et pour inaugurer cette nouvelle salle qui porte désormais son nom "salle de boxe René Cordier". Un autre jour, la Ministre des sports, championne Olympique Laura Flessel, de passage à Tomblaine est passée saluer René en plein entraînement dans cette salle. Depuis la photo de cette rencontre orne la salle d'entraînement.
Et puis, l'idée est venue de réaliser une fresque sur un des murs représentant Cassius Clay, alias Mohamed Ali, le plus grand boxeur de tous les temps.

Bien sûr, on s'est adressé à Martine Sauvageot, artiste très prisée à Tomblaine où elle est active dans la vie associative et où elle a déjà réalisé plusieurs fresques. Martine a énormément de talent, mais elle sait aussi transmettre son savoir-faire. Alors l'idée d'un chantier-jeunes a été suggérée. Une des grandes richesses à Tomblaine, c'est le réseau de jeunes que nous avons formés et qui interviennent dans de nombreuses actions auprès des plus jeunes. Amine Benhennou a participé à tracer les contours avec Martine et Ismael Arbouze a encadré trois jeunes filles qui ont réalisé cette fresque :
Chaimaa Larguem (qui a elle-même pratiqué la boxe), Safaa Guarnaoui et Naelle Amroun.

Aujourd'hui, on s'était donné rendez-vous à l'Espace Jean Jaurès pour inaugurer cette superbe fresque et rendre hommage aux artistes. Petit moment émouvant et sympathique, René Cordier nous a fait l'amitié d'être présent, ainsi qu'Anne-Sophie Mathis quadruple championne du monde de boxe, qui a grandi à Tomblaine. Tout le monde était réuni pour l'occasion, le Maire, ses adjoints,  d'autres jeunes boxeurs, leurs parents, Yohan Noizette, entraîneur du club de boxe thaï, des responsables d'autres associations, le service d'animation municipal, la famille Tomblainoise...
Et sur un coin de la fresque, les jeunes artistes ont écrit une citation de Mohamed Ali, comme un conseil adressé aux jeunes boxeurs qui s'entraînent dans cette salle "vole comme un papillon et pique comme une abeille".

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C'est beau Tomblaine, la nuit aussi.

Publié le 28 novembre 2018
Bravo aux services techniques de la Ville et à Jean-Claude Dumas, adjoint au Maire.
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