Ruby Bridges, première enfant noire dans une école pour enfants blancs.

Publié le 1 juillet 2019

Désormais dans la salle d'attente du bureau du Maire sont affichés le texte ci-dessous et ce tableau de Norman Rockwell, intitulé "notre problème à tous" (The Problème We all Live With) qui représentait Ruby Bridges, cette petite fille noire, première à avoir été intégrée dans une école pour enfants blancs aux États Unis. Prenez le temps de lire cette terrible histoire jusqu'au bout, le sujet reste d'actualité de par le monde, le problème est universel et nous concerne tous.

Ruby BRIDGES

Ruby Bridges Hall, née le 8 septembre 1954 à Tylertown au Mississippi, est une enfant afro-américaine connue pour être la première enfant noire à intégrer une école pour enfants blancs en 1960, à l'époque où la ségrégation prend officiellement fin aux États-Unis. Pour son premier jour d'école, elle fut escortée par la police car de nombreux manifestants racistes et favorables à la ségrégation protestaient contre le fait qu'une enfant « de couleur » aille dans une école « de blancs ». Son image est passée à la postérité grâce au tableau de Norman Rockwell: Notre problème à tous (The Problem We All Live With).

Son intégration scolaire

Ruby Bridges s'installa avec ses parents à La Nouvelle Orléans (Louisiane), à l'âge de 6 ans, en 1960. À cette date, ses parents répondirent à un appel à volontaires pour que leur fille participe à l'intégration dans le nouveau système scolaire mis en place à La Nouvelle-Orléans. Elle devint ainsi la première enfant noire à aller à la William Frantz Elementary School et la première enfant afro-américaine à fréquenter une école blanche, alors que pendant les années 1960 la ségrégation scolaire était toujours une norme très répandue dans une bonne partie des États-Unis.

À cause de l'opposition des Blancs à intégrer les Noirs, elle eut besoin de protection pour entrer à l'école. Mais, les officiers de police locaux et de l'État refusant de la protéger, elle fut accompagnée par des marshall fédéraux. Sa mère l'avait prévenue qu'il « pourrait y avoir beaucoup de gens près de cette nouvelle école » : en effet, elle fut accueillie par une foule hurlante de parents blancs racistes qu'elle devrait traverser pour arriver à l'école. Comme elle le décrit, « de la voiture, je pouvais voir la foule, mais puisque je vivais à La Nouvelle-Orléans, je croyais que c'était Mardi Gras. Il y avait une grande foule de personnes près de l'école. Elles lançaient des choses et me criaient dessus, mais ce genre de choses arrivait à La Nouvelle-Orléans au Mardi Gras ». La scène a été commémorée par Norman Rockwell dans un tableau intitulé Notre problème à tous (The Problem We All Live With). Quand Ruby arriva à l'école, des parents blancs entrèrent aussi mais sortirent leurs enfants de l'établissement. Tous les enseignants, à l'exception d'une professeur blanche, refusèrent également de faire cours s'il y avait une enfant noire dans l'école. Seule Barbara Henry, qui était originaire de Boston, au Massachusetts, accepta de faire cours à Ruby. Pendant un an, Mme Henry enseigna donc uniquement à Ruby, comme si elle enseignait à toute une classe.

Les suites

Son père perdit son emploi et ses grands-parents, agriculteurs du Mississippi, furent renvoyés de leurs terres. Ruby Bridges, aujourd'hui Ruby Bridges Hall, vit toujours à La Nouvelle-Orléans. Elle est la porte-parole de la Ruby Bridges Foundation, fondée en 1999 pour promouvoir « les valeurs de la tolérance, du respect et de l'appréciation des différences ». Décrivant la mission de cette association, elle dit : « le racisme est une maladie d'adulte et nous devons cesser d'utiliser nos enfants pour la propager ». Le 27 octobre 2006, la municipalité d'Alameda, en Californie, a ouvert une école élémentaire portant le nom de Ruby Bridges et a fait une déclaration en son honneur. Elle a été reçue par le président Obama à la Maison-Blanche le 15 juillet 2011.

Pleine page

Auditions Tempo

Publié le 30 juin 2019

Troisième audition en quelques jours pour de très nombreux musiciens en herbe, élèves de l'école de musique tomblainoise Tempo.

Les petits de l'éveil musical, les élèves de l'orchestre à l'école, ceux de la classe de chant, les instrumentistes adolescents ou adultes, que d'effevescence ! 

Quel travail ! Education populaire, l'apprentissage de la musique accessible à tous... Hervé Féron a donné les diplômes de fin d'année avec Mireille Daffara, Conseillère Municipale.

Un grand bravo aux professeurs et à Thierry Brachet, président de Tempo !

Pleine page

Moments de convivialité à Tomblaine

Publié le 30 juin 2019

Après une journée marathon, Hervé Féron est allé à l'apéritif de l'association des donneurs de sang au GSAT, club de football local. En présence des deux Présidentes Nazha Ajeddig pour les donneurs de sang et Hinde Magada (de retour d'une journée au Parc Walligator avec 40 jeunes), petit moment de convivialité.

Puis, le Maire est allé avec plusieurs adjoints au Maire, rue jean Ferrat. Très sympa, comme toujours. Rue Jean Ferrat, c'est au moins la troisième année que cette rencontre a lieu, tout le monde se connait, se parle et s'apprécie. Finalement dans cet énorme, mais nouveau quartier qu'est la ZAC, c'est le troisième repas des voisins auquel nous participons en quelques semaines. Et c'est réjouissant de constater que ces repas des voisins sont véritablement fondateurs d'une vraie vie de quartier.

Pleine page

Vacances des anciens

Publié le 30 juin 2019

Premier des séjours de vacances organisés par le CCAS de la Ville de Tomblaine, 32 personnes âgées sont parties très tôt samedi matin en direction de Vic sur Cere en Auvergne. Le bus était, bien sûr, climatisé, mais, au cas où, nos anciens avaient prévu des éventails... 

Le voyage s'est bien passé, et quand à 20 km de l'arrivée, des bouchons ont ralenti la circulation, la solution la plus sage était de s'arrêter au restaurant...

Arrivé à l'hôtel, tout ce petit monde s'est installé dans les chambres et nous envoie cette photo prise devant la Maison des eaux minérales de Vic-sur-Cère. Bonnes vacances à tous !

Pleine page

Un nouveau ring pour la salle de boxe

Publié le 28 juin 2019

Mardi 25 juin, Hervé FERON et ses adjoints se sont rendus à l’Espace Jean Jaurès pour réceptionner le nouveau ring de boxe mobile d’ores et déjà installé. La Ville a investi (pour 6 120 €) dans ce nouvel équipement plus pratique afin que le club de boxe puisse faire ses entraînements dans de bonnes conditions.

René CORDIER, « l’entraîneur des champions », était d’ailleurs présent pour l’occasion avec quelques boxeurs pour l’inaugurer.

En plus du ring de boxe, une poire de vitesse, trois sacs de frappe, des potences et une armoire de rangement viendront prochainement s’ajouter à l’équipement de la salle. Ce nouveau matériel était nécessaire pour une activité fréquentée par de nombreux jeunes Tomblainois. Quelques-uns ont d’ailleurs proposé une démonstration aux élus : Stéfina Villaume, championne Grand Est, Clara Leitao-Aleixo, qui a à son palmarès deux assauts – deux victoires et Lucas Backorni, six assauts – six victoires. De la graine de champion !

 

 

Pleine page

Pages